Entraînement type : Oui et...
2e Cours : Collaboration en Groupe & Oui et...
ECHAUFFEMENT
AA) J’ai foiré ! (5’)
—> compter jusqu’à 3 par groupe de 2 en alternance. Quand ils se trompent, mettre les bras en l’air et dire « J’ai foiré ! » Avec une grand sourrire et du bonheur. Moindre erreur ou hésitation, « J’ai foiré ! ».
—> on a le droit d’aider les autres à se planter.
VERSION 2 : chaque fois que l’autre dit un chiffre, l’autre doit taper dans ses mains.
!!! Il faut être sans merci avec soi-même !
—> on a de l’empathie pour les gens qui acceptent l’échec.
// préambule, lien avec la semaine passée !
A) 1-2-3-4-5-6-7 (10’)
En cercle. Chacun son tour. On compte jusqu’à 7 en posant sa main sur la région entre le torse et l’épaule à gauche ou à droite pour montrer la direction.
Si quelqu’un se trompe, un tour de cercle.
Au fur et à mesure, on substitue le geste et/ou le son d’un des chiffres pour autre chose.
Exemple : le 7 se fait avec les deux bras parallèles devant le corps et la direction est marquée par le bras du haut. On ne dit plus le chiffre 7.
B) Collaboration et décrire un lieu (20')
B1 : Une machine (son et geste)
B2) A tour de rôle, les élèves viennent décrire un objet dans un même espace. Au début, on donne le type de lieu qu’on décrit, puis les élèves doivent par écoute comprendre ce qui est posé par les autres. Les élèves restent mimer l’objet lorsque les autres continuent de compléter le tableau.
Idées 1er lieu
- le salon d’une star de cinéma
- une chambre d’une pyramide jamais ouverte
- les cachots d’un château du Moyen-Âge
- etc…
B3) Réaliser un lieu (photo qui s’anime)
Vous faites des groupes (environ 4-6 personnes par groupe). Vous donnez un lieu que les élèves doivent réaliser en un minimum de temps. Quand vous tapez dans vos mains. Le lieu s'anime.
Liste de lieu :
- Supermarché, caisse
- Bus
- Atelier/garage
- Hôpital, urgences
- Cimetière
- Aéroport
- ...
C) Association de mots (10’)
VERSION 1 : associer avec le mot précédent.
VERSION 2 : dire n’importe quel mot associé ou non avec le précédent. Se regarder dans les yeux. pour mieux entendre les mots.
—> on peut tricher et préparer
—> je ne peux pas être dans votre tête mais essayer de vider votre tête et de ne pas prévoir de mot. Vous entendez un mot, vous ouvrez la bouche et regardez ce que vous dites. Répétition, un mot déjà dit, aucune importante.
!! Posture physique change
!! Les morts circulent plus vites.
!! Les mots sont bien associés voire mieux que dans l’exercice 1.
—> Version 1, on cherche à donner ce que j’attends comme la bonne association, ça ralentit, ils jugent leurs idées. —> spontanéité !
D) Fusillade de mots (10’)
Une ligne, le coach devant. On choiti un thème et les joueurs doivent dire une liste de mot. Dès que qqn est désigné il doit donner un mot.
- Si le comédien désigné a la moindre hésitation, il est éléminé et tout le public crie crève !!!!
- Si le mot a déjà été dit —> OUT !
- Si le mot n’a pas rapport. —> OUT !
// avec le crique et le funambule sur un fil. —> difficultés, risque —> plaisir. Si on arrive à échouer avec le sourrire, le public et les gens vont nous aimer.
!! It’s fun to fail ! Echouer c’est marrant !
EXERCICES
A) Une histoire, un mot à la fois... (10')
Les élèves se tiennent en cercle et vont ensemble raconter une histoire. Chaque élève ajoutera un mot à la fois à la narration. Quelqu'un est choisi pour commencer l'histoire avec un premier mot. La personne à sa gauche ajoute alors un mot, et ainsi de suite. C'est toujours la personne de gauche qui ajoute le mot suivant, de cette façon l'histoire est racontée en cercle. Cela peut tourner autant de fois que nécessaire.
// L’idée ici c’est de ne pas réfléchir et d’oser lancer le premier mot qui nous vient à la suite du précédent. Faites vraiment attention à ce que les élèves ne prennent pas trop de temps. Histoire automatique, se laisser surprendre et accepter les idées des autres. Ne pas trop prévoir !
B) Raconter une histoire à 2 (15')
Par paires, les élèves racontent une histoire. (on peut faire 1-2 fois l'exercice tou·te·s ensemble pour être sûr que c'est bien assimilé. En cercle tou·te·s ensemble et ensuite mettre par paire pour faire du drill.
L’élève A fait une proposition et l’autre la répète en disant “oui et”.
- le Dragon arrive au château
- Oui, le Dragon arrive au château et il frappe à la porte
- Oui, il frappe à la porte et la porte s’entrouvre en grinçant.
- Oui, la porte s’entrouvre en grinçant et une gargouille l’attend avec une arbalète
etc….
Très important, le “oui … et …”. Il est réellement difficile d’accepter les propositions faites par les autres car nous avons tous des envies différentes.
Attention :
- pas de oui… mais… = NON !
- ou de oui…. car… ou oui… parce que… = on préfère expliquer plutôt que de s’engager
C) Une histoire dans le désordre ! (10')
Les élèves se mettent tou·te·s du même côté de la salle.
Les un·e après les autres, ils·elles viennent dire une phrase.
A la fin toutes les phrases doivent former une histoire. Elles ne sont pas dites dans l’ordre de l’histoire et donc il faut avoir une vision globale de l’histoire, boucher les trous.
Au début, on peut faire répéter les phrases déjà posées si besoin.
!! il faut trouver un équilibre entre boucher les trous pour que l’histoire soit compréhensible et prendre des risques pour que l’histoire soit intéressante
!!! ne pas trop se formaliser si les histoires partent dans tous les sens au début. Il faut surtout que les élèves ne réfléchissent pas trop.
→ Force du collectif. Raconter seul·e une histoire dans le désordre ainsi, c’est pas possible. A 12, c’est faisable. De plus, on a une diversité d’idée folle car chacun a mis sa petite pierre. Collaborer entre des individus tou·te·s différent·e·s amène à faire de grande chose, originale et à dépasser ce qu’on peut faire seul·e. Pour ça, il faut respecter les phrases des autres, ce qu’ont proposé les autres. Notion : notion de flash back & flash forward
JEU
- 2 narrateur·trice·s (en mode oui et... mais sans le dire)
- le reste du groupe fait les images:
L'idée c'est que les narrateur·trice·s proposent une histoire et que le reste du groupe vient illustrer les propos des narrateur·trice·s. Si possible des lieux plus que des personnages à proprement parler mais cela peut se complexifier avec le temps et petit à petit les scènes peuvent s'animer et prendre de l'ampleur.
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